L'Environnement Lourenzá

Monastère de San Salvador

Sans doute le monument plus important de la mairie, une référence du baroque galicien. Déclaré monument historique et artistique en 1974. Les premiers enregistrements de son existence sont de 947. Á partir du XII siècle, il est passé d’être un monastère familial à un monastère bénédictin. En 1505, il est intégré dans la congrégation de San Benito de Valladolid. En 1642, le prestige de l’abbaye atteint un tel degré que le roi Felipe IV accorde le titre Marquis de Lorenzana á Don Alvaro Lorenzana Quiñones. Le 18 d’octobre 1835, la suppression définitive du monastère a eu lieu, en raison du décret de démembrement du Mendizabal, la bibliothèque du monastère est démantelée. En 1878, il y a eu lieu un incendie qu’a touché une grande partie du cloître principal. En 1910, une communauté de moines est revenue occuper le monastère, créant un prieuré dépendant de celui de Samos (toit de tuiles et non d’ardoise, jardin dans le cloître…). En 1942, le prieuré fut dissous et les dépendances transférées à l’évêché de Mondoñedo. Du cours 1942-43 et jusqu’en 1970, il a dirigé le Petit Séminaire Diocésain.

Dépendances du monastère:

  • Grand cloître du XVII siècle style classique.
  • Cloître du puits sacré.
  • Ancienne camera abbatiale, aujourd’hui siège de la mairie.
  • Église de Santa María.
  • Ancienne bibliothèque.
  • Musée d'Arte Sacro

Église de Santa María

Commencé en l’an 1732 par Fray Juan de Samos et terminé par Casas Novoa (façade et partie supérieure de l’intérieur) comme un essai de la façade de l’œuvre. Église de trois nefs avec plante de croix latine et dôme. Elle a un retable néoclassique par Ventura Rodriguez avec des images de Ferreiro. Elle a aussi un retable de la renaissance de San Xose, et celui de Santa Xestrudis avec la Vierge de Montserrat, un couvercle de la tombe du chevalier et la pierre tombale de Villaroel. Il y a deux chapelles d’intérêt: la chapelle de notre Dame Da Valvanera et la chapelle de notre Dame De Valdeflores où est le sarcophage du Conde Santo. Se démarque le musée de Arte Sacro dont nous vous parlerons ensuite. Des visites guidées peuvent être organisées tout au long de l’année au numéro de téléphone 982 121 104. En été, qui comprend les mois de juillet á septembre, l’horaire des visites sera le suivant: 11.00h, 12:00h, 17:00h, 18:00h et 19:00h.

Musée d'Arte Sacro

De propriété  ecclésiastique, elle a été crée dans l’année 1964, il a été remodelé en plusieurs époques et dans la actualité il a de magnifiques installations, mettant en évidence la grande pièce que était autrefois la bibliothèque monastique de laquelle il se conserve encore des volumes intéressants. Le musée se compose d’une importante collection de peintures sur table, avec des scènes des miracles du Conde Santo, pièces sculpturales des siècles XVII et XVIII et un riche et varié numéro de pièces d’orfèvre. De cette collection d’œuvres il convient mettre en évidence le reliquaire baroque du XVII siècle situé dans la sacristie de l’église, la tombe du Conde Sacro, du S.V. de marbre paléochrétien, la chapelle de notre Dame Valbanera du XVII siècle, qui possède un bel autel sculpté dans du bois naturel et le retable de l’église, du XVII siècle, dessiné par Ventura Rodriguez et œuvre de Bernardo Del Río, mélange entre baroque et néoclassique.

Église Paroissiale de San Xurxo

Situé dans le centre d’un ancien fort de colline, il a de belles vues sur la vallée de Lourenzá. Elle a été construite au XII siècle sous la forme d’une croix latine, sur les bâtiments précédents (peut-être d’origine templière). Il se compose d’une nef avec deux chapelles latérales, une principale et une sacristie à sa gauche ; un portique rustique devant la façade principale, sur celui-ci, espacé d’un corps à deux travées. La porte principale a une arche et une inscription de charpente : « c’est une église de refuge ». Les deux chapelles latérales sont faites au début de ce siècle. Cette église avait une autre allée latérale attachée au mur de droite, il s’est écroulé et il n’a pas été reconstruit. Presbytère : retable majeur néoclassique du XIX siècle, fait en Mondoñedo.

Église de San Tomé

Date du XVI siècle avec des réformes majeures dans le XVIII siècle et ces derniers temps. Se compose de trois nefs séparées par des arcs semi-circulaires avec une couverture en bois. Capelle principales carrée avec voûte de quatre nefs, du XVI siècle, pris en charge sur les accolades. Quatre contreforts dans la chapelle principales et dans le mur de droite un petit jonc d’un seul vain. Au sommet de la grande façade avec une image en pierre de San Tomás Apóstol. Presbytère : retable majeur de style renaissance, avec trois corps, tous de l’ordre corinthien. Une plaque du retable marque l’année de 1667. Couloir latérale droit : retable baroque, XVIII siècle, procédant de l’église de San Pedro de Alcántara de Mondoñedo. Colonnes baroques, salomoniques, de noble influence coloniale. Un autre retable baroque régional, avec un seul corps de deux colonnes salomoniques, XVII siècle. Sacristie : calice en argent, XVII siècle. Jeu de six candélabres, XVIII siècle. Plusieurs images du XVIII siècle. Salle de stockage : plusieurs images du XVII siècle. Urne du monument de Jeudi Saint du XVIII siècle. Reste de retables baroques. Maison du presbytère : croix d’argent professionnelle. Encensoir en argent gravé avec inscription. « Donné par Josefa Pérez de Alfonso, année de 1730 ». Calice argenté ciselé, XVIII siècle. Chapelet avec croix en argent ciselé, XVIII siècle.

Église de Santo Adrao

Date du XVI siècle, et a été restaurée en différentes occasions. Elle se compose d’une nef principale et d’une nef latérale sur la droite, séparée par des arcs en demi-point. Sacristie derrière le front. La façade principale a un beffroi avec deux corps et trois travées, d’un côté un cadran solaire en ardoise. Dans l’atrium, fonts baptismaux de pierre avec trois croix gravées, et il est dit que c’était de l’église primitive. Sur le côté gauche du presbytère il y a une arche semi-circulaire que communiquait avec la chapelle effondrée du Sarmiento. Presbytère : retable majeur du XVII siècle, de style Renaissance très régionale, récemment repeint, à trois corps. Sanctuaire avec deux colonnes de salomonique, le style baroque, et aussi l’affichage baroque. Plusieurs images du XVII siècle. Beau baroque frontal de la seconde moitié du XVIII siècle. Côté droit de la nef : retable moderne avec Dolorosa et Santo Antonio ; tous deux du XVIII siècle. Christ couché, articulé, type gothique du XVI siècle. Sculpture de Santo Adrao, XVII siècle. Retable de la renaissance du XVII siècle. Côté gauche : retable de la renaissance de trois corps  et un autre baroque de deux corps, fin du XVIII siècle. Chapelle de l’immaculée : elle a un précieux retable baroque de moitié du XVIII siècle, de bonne taille et or, avec des extensions latérales avec inscription : « Ce retable d’images a été fait et peint sous les ordres de María Josefa Cadefel y Alfonso y Castrillón… année 1753 ». Sacristie : Encensoir d’argent ciselé du XVIII siècle. Calice argenté incisé du XVII siècle avec coupe postérieure. Belle croix de procession de style gothique des premières années du XVI siècle, en vermeil.

Pazo de Tovar 

Manoir gothique fortifié élisabéthain qui n’a pas été terminé. Commandé pour être construit dans l’année 1530 pour Don Antonio, de Tovar, noble de l’empereur Carlos V, et sa femme. Une inscription sur la pierre d’armes qui orne sa façade certifie ces faits : CN ANTONIOUS DE : HANC : FE NA BLANCA M D XXX DE TOVAR ROLI : CÉSAR CIT : CUM : CO : SVA : VXORE (dans l’année du seigneur de 1530 Antonio de Tovar de la maison de César : Carlos a construit cette maison avec Doña Blanca, et sa femme). La forteresse se compose de deux tours carrées couronnées de créneaux et de deux pavillons, et le début d’un autre. L’entrée a un arc gothique élisabéthain avec deux bustes en bas-relief. La tour principale a de belles fenêtres gothiques, un grand bouclier et une pierre tombale avec inscription. Dans la cour, il y a deux arcs élisabéthains mixtilinear. Le château de Trovar maintient, aujourd’hui, son caractère de forteresse. Les différents éléments défensifs s’harmonisent avec les autres dépendances attachées du château, qui n’a été abandonné à aucun moment.

Ponte da Cazolga 

Cette construction audacieuse se dresse sur le dos humide de la rivière Masma. Il a été utilisé pour transporter les matériaux avec lesquels le monastère de San Salvador serait construit.

Ponte da Pedra

Situé sur la rivière Baos, pont à travée unique. Témoin du passage d’une ancienne voie d’entrée à Vilanova. À cet égard, cette ville était autrefois appelée la « Villa de la Puente ». À travers de ce pont passe le « camino de Santiago » de Barreiros. La mairie de Lourenzá a comme blason de son bouclier le symbole de ce pont.

Autres monuments de la Mairie

Paroisse de Sta. María (Vilanova)

  • Chapelle de San Pedro da Cazolga : Construction moderne de l’année 1940 qui viens à remplacer l’ancienne de San Fiz situé au fond de cette vallée et qui était une survie du monastère de San Felix et los Macabeos. Construite par le père du Conde Santo. Il a un simple retable baroque populaire sans images, celles-ci se gardent dans le musée de Vilanova.
  • Chapelle de Santa Cruz : Située dans le voisinage de A Tilleira, la légende raconte que d’une petite élévation du terrain, le fondateur du monastère de San Salvador, le Conde Santo, a jeté une pierre qui roulait à l’endroit où se trouve aujourd’hui le monastère. Plante rectangulaire recouverte de bois rustique. Sur la porte « le signe de paix » comme un indicateur de l’appartenance au monastère. Retable simple et très populaire avec une niche et dedans un crucifix du XVII siècle. Sur les côtés Virgen de vestir et la taille populaire de San Roque du XVI siècle.
  • Chapelle de Nosa Señora da Gracia : sanctuaire fondé dans le XVIII siècle, avec portique rustique à l’entrée et á côté de la chaire de pierre soutenue par des colonnes romanes. Elle a une forme carrée et recouverte d’une coupole voûtée. Le bouclier est de pierre poly chromatique avec les symboles du monastère de San Salvador. Les retables de son intérieur sont néoclassique et l’image de Nosa Sra. Da Gracia est baroque du XVIII siècle.
  • Fonte do Ardro : avec l’euclastration du monastère dans l’année 1853 ils ont du couper l’eau au convent et pour cette raison cette fontaine a été faite où d’abondants jets d’eau venaient de la place du fervente, qui a fait les délices des passants. Construction de pierre de caldeira.
  • Fonte de Gracia. 

Paroisse de San Tomé

  • Chapelle de Nosa Señora da O : emplacée dans l’ancien Real Coto de Canedo, reconstruite dans sa totalité ces dernières années (par coût populaire), sans qu’il ne reste rien de l’ancien bâtiment. Il a un retable de la renaissance du XVII siècle, avec deux corps, mettant en évidence l’image de la Virgen de l’Expectación del Parto, repeinte, de fin du XVII siècle. De la même époque sont les sculptures de Santo Antonio de Padua et San Miguel Arcangel : « le père éternel ». Taille de Santa Catalina de Alejandría, de fin du XVI siècle. Construit l’année 1962.
  • Chapelle de San Xosé : l’année de construction est antérieure à 1646, bien qu’elle ait subi un minimum de trois réformes. Située dans le quartier d’Oural. Elle a une plante rectangulaire, une épée à un corps et un portique rustique, ainsi qu’une sacristie derrière le presbytère. Toit en bois avec deux pentes, des pavés et un tas d’eau bénite de gallons, du XVII siècle. Retable moderne avec un San José du XVII siècle, de San Idelfonso, de la même époque ; Santa Barbara, populaire ; Santa Magdalena ; un moine Saint, XVII siècle. Deux vases en opaline du XIX siècle. Taille de l’enfant Jésus, XVIII siècle.

Paroisse de Santo Adrao

  • Chapelle de Santo Estebo. Rustique construction de bois sur le toit, précédé d’un portique. Porte avec linteau et au-dessus un arc qui a été triomphant du bâtiment primitif. Image populaire de Santo Estebo, repeinte, avec  Cristo sur le devant et Santo Estebo au revers. Une pierre miliaire de l’époque romaine, d’un mètre de haut, sert de bassin d’eau bénite.
  • Chapelle de San Sebastián : Construction moderne de l’année 1947, dans laquelle les voisins ont collaboré, qui vient remplacer l’ancienne chapelle située à environ 300 mètres de cet endroit, en raison de problèmes d’humidité et de mauvais emplacement qui ont conduit à un mauvais état de conservation. Images de San Sebstian ; San Vito, populaire ; et San Sebastián, d’embrasser ; toutes populaires. Vierge romane assise du XXII siècle.